Information officielle de la Présidence de la République démocratique du Congo !

La République démocratique du Congo réserve une fin de non recevoir et ne confirme pas pour l’instant sa participation au dialogue direct avec les terroristes du M23 à Luanda (Angola) et elle insiste toujours sur le respect de la résolution contraignante numéro 2773 du Conseil de sécurité des Nations Unies !
Pour les Nations Unies et les USA, le M23 est un mouvement terroriste inscrit sur la liste des sanctions américaines et celle du Conseil de sécurité des Nations Unies c’est y compris tous ses dirigeants : Corneille Nanga Yobelu, Willy Ngoma, Bertrand Bisimwa, Lawrence Kanyuka et le rwandais James Kabarebe !
N.B. Les USA soutiennent officiellement la position ferme de la République démocratique du Congo qui insiste sur l’application stricte de la résolution numéro 2723 du Conseil de sécurité des Nations unies et refuse de négocier avec le mouvement terroriste du M23.
- En effet, les relations internationales sont régies par les règles strictes de la civilisation humaine qui élève la justice et droit international pour établir la responsabilité pénale individuelle des criminels par-devant la Cour Pénale Internationale (CPI) et sanctionner sévèrement les États voyous et criminels sous l’égide des tribunaux établis par l’Organisation des Nations Unies (ONU) notamment la Cour Internationale de Justice (CIJ).
- Cependant, dans la diplomatie et les relations internationales il existe un principe simple et strict opposable à tous Etats membres des Nations Unies dont la substance fondamentale est la suivante :
- Pour ne pas faire l’apologie de la barbarie et du terrorisme, tous les instruments juridiques internationaux pertinents relatifs au droit humanitaire, au droit de l’homme, au droit de la guerre etc, interdisent formellement à tous les États membres de l’Organisation des Nations Unies (ONU) de ne jamais négocier avec un mouvement terroriste à l’instar du Hamas palestinien, Hezbollah libanais, Shebabs somaliens, Boko Haram nigérien sans que ledit mouvement terroriste n’est déposer au préalable les armes et fait acte publiquement et officiellement de sa reddition au terrorisme !
- Pourquoi est-ce que les pays du East African Community (EAC) et maintenant l’Angola prescrivent-ils un schéma pervers et dangereux qui porte gravement atteinte non seulement aux règles pertinentes qui régissent les relations internationales sous l’égide de l’ONU mais aussi et surtout porte aussi atteinte à la souveraineté nationale, à l’intégrité territoriale et à la survie de la République démocratique du Congo ?
- De ce qui précède, la République démocratique du Congo réagi avec la dernière énergie a l’annonce de la médiation angolaise du Président Joao Lourenco qui semble agir par « abus manifeste de pouvoir de son mandat » hors du champ du processus de Luanda en ces termes :
- La République démocratique du Congo confirme avoir reçu l’invitation de l’Angola pour participer au dialogue direct avec les rebelles du M23 à Luanda.
- Ces pourparlers sont censés débuter le mardi 18 mars prochain, a annoncé mercredi la Présidence angolaise.
- Nous avons reçu l’invitation de l’Angola mais la République démocratique du Congo persiste et signe, nous restons clairs dans notre position », a indiqué Tina Salama, porte-parole du Chef de l’Etat Félix Tshisekedi.
- Pour l’instant, la République démocratique du Congo ne confirme pas sa présence à ces assises, elle continue d’insister sur le cadre établi par la dernière résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies sur la situation dans les provinces de l’Est du pays, mais aussi les résolutions du sommet de Dar es Salam (Tanzanie).
- Si cela devait se faire, il s’agit bien entendu du dialogue qu’envisage d’organiser l’Angola ça doit être fait dans le cadre de la résolution 2773 du Conseil de sécurité des Nations Unies qui nous renvoie au strictu sensu aux deux processus de Luanda et Nairobi, il y a également les conclusions du sommet de Dar es Salaam qui proposent que tout se passe dans le cadre de deux processus, politique à Luanda (Angola) avec le Rwanda et à Nairobi (Kenya) avec les groupes armés.
- C’est dans ce cadre-là que la République démocratique du Congo estime que le mouvement terroriste du M23 devrait faire partie », a expliqué Madame Tina Salama porte-parole de la Présidence de la République démocratique du Congo.
- La République démocratique du Congo avait déjà montré sa position mardi dernier après l’annonce de la Présidence angolaise sur la tenue des négociations directes entre les deux parties.
- La résolution contraignante numéro 2773 du Conseil de sécurité des Nations unies exige notamment le retrait des troupes des terroristes du M23 et celles de l’Etat voyou du Rwanda des toutes les zones occupées dans les provinces de l’Est de la
Gilbert kabongo